l'équipe du festival
coordination générale: Serge Olivier FOKOUA
commissariat:: Jean VOGUET
scénographie et communication:Landry MBASSI
logistique: jean claude AWONO
attachée de presse: Judith KAMCHE
gestion des finances: Ruth Lois FEUKOUA
crédit photographique: Bernard FRANÇOIS
adresse
BP 513 Yaoundé Cameroun
e mail: palettesdukamer@yahoo.fr
tel: (237) 96 02 60 50
présentation
RAVY SUR
En voila un de nouveau qui entre sur la route des festivals. Les RAVY, un mot nouveau, un concept nouveau…
R.A.V.Y. : Rencontres d’Arts Visuels de Yaoundé, initiative du collectif « les palettes du kamer », doit quand même quelque chose au CRANE_centre de ressources basé en Bourgogne en France. Il lui doit ce coup de pouce, cette motivation et cette impulsion qui a permis aux RAVY d’exister.
Des artistes peintres, sculpteurs, installateurs, vidéastes et performeurs sont venus des quatre coins du monde pour exposer leur travail au kamer. Certains foulaient le sol africain pour la première fois ; exemple du canadien Jocelyn FISET. Il a d’ailleurs dit : « je voyage à travers le monde pour photographier des gens sous un dôme protecteur,pour signifier qu’au moment où la personne est photographiée, elle est la plus importante au monde. J’ai voyagé un peu partout et il ne me manquait plus que l’Afrique pour que mon projet soit vraiment mondial. »
L’artiste canadien a atteint sont objectif grâce aux RAVY qui l’a invité au Cameroun et l’a accompagné pendant trois jours dans ses interventions publiques à travers les rues de yaoundé. Son échange avec le public n’était pas de la comédie, a-t-il martelé.
Les rencontres ont commencé le 21 avril sous les chapeaux de roue. Bien acclimatés et bien accommodés, les artistes, pour ceux qui créaient in situ se sont tout de suite mis au travail. Le jardin de TANG MBILLA au Rustik Home n’a pas tardé à recevoir des curieuses formes arrondies gorgées d’eau bleue : l’installation du japonais Masashi KAWAMOTO.
Le vernissage à l’Espace OYENGA s’est tenu sous une pluie battante. Mais le public était au rendez vous. Le représentant du ministre de la culture ne s’est pas fait prier pour braver le mauvais temps. Il fallait être là pour voir les performances de Tokio MARUYAMA et de Landry MBASSI. Ainsi que les installations de Joseph Francis SOUMEGNE, de Marcelline FOUDA et de FEROMEO. A-t-il dit en passant.
A OYENGA, les performances qu’ont ne voit pas souvent à Yaoundé ont capté l’attention. C’était une grande première.
Tout un pan de mur de la salle était recouvert par l’installation photographique monumentale de l’artiste français Bernard FRANCOIS. Si son accrochage avait requis de l’ingéniosité et la participation de beaucoup de mains, le résultat était tout aussi digne de la mobilisation .l’œuvre était rayonnante et faisant remuer les méninges.
L’autre moment fort du festival était le vernissage du Rustik Home où TANG MBILLA le maître des lieux, avait offert un « château » aux artistes pour leur travail. Les camerounais Achille KA et Landry MBASSI s’en sont alors donnés à cœur joie.
Ya-t-il une raison de tuer ? Se demande l’un…pourquoi les livres sont-ils malades ? S’interroge l’autre dans leurs différentes installations.
Plus bas sous les arbres du jardin, Ruth FEUKOUA nous convie au voyage, dans un espace circulaire, illuminé de mille diapositives.
Incontestablement, l’innovation du festival c’étaient les deux projections vidéo dans la grande salle du Rustik Home : « le bain » du camerounais Emile YOUMBI et « effet de serre » de la française Rachel HENRIOT.
Ce n’était pas du cinéma, ce n’était pas de la magie, c’était tout simplement de l’art.
Serge Olivier FOKOUA
Cordonateur des RAVY
